Travailleurs de tous les pays, cette guerre n’est pas la nôtre : à bas le capitalisme !

Des milliers de travailleurs ukrainiens sont employés par des firmes sous-traitantes des grandes entreprises de l’automobile. Nous avons peut-être déjà eu en main des pièces fabriquées par eux. Et voilà que leur vie a basculé, les règlements de compte entre puissants les transformant, comme tant d’autres dans le monde, en réfugiés ou en soldats.

En Russie aussi, environ 4 000 travailleurs montent des voitures pour le groupe VW à Kaluga, au sud de Moscou, dont des Audi. Mais depuis la semaine dernière, la guerre a été décidée par une dictature au-dessus de leurs têtes. Et on imagine leurs inquiétudes : est-ce que nous perdrons nos emplois ? Quelles conséquences les sanctions économiques décidées par les pays de l’Otan auront pour nous ? Est-ce qu’on sera mobilisés dans l’armée ?

Ici, on s’attend à de nouveaux problèmes d’approvisionnement en pièces. En Allemagne, deux usines de VW ont déjà dû arrêter leur production, les faisceaux de câbles étant fabriqués en Ukraine. Cela signifie, pour les travailleurs, se retrouver au chômage avec les pertes de salaire qui vont avec, alors que la facture du chauffage est en train d’exploser.

Dans cette guerre entre puissances, les travailleurs n’ont qu’un camp. C’est celui des exploités du monde entier ! Et c’est le seul camp qui peut mettre fin à la guerre, en mettant fin au capitalisme qui l’a engendrée, et à la bureaucratie russe.