La situation devient critique pour les travailleurs sans papiers qui font une grève de la faim depuis plus de 40 jours. Chaque jour, ils sont plusieurs à être hospitalisés. Ils sont plusieurs à s’être cousu les lèvres pour montrer leur détermination.
Mais ce qui est le plus choquant, c’est l’attitude de tous les partis politiques des gouvernements, dont aucun n’est capable d’affirmer qu’ils doivent être régularisés. Tous, sans exception, acceptent de les laisser à leur sort. Ils se cachent derrière des excuses bidons, comme le fait que la régularisation n’était pas prévue dans l’accord de gouvernement. Et de fait, ils s’alignent derrière l’extrême droite et sa démagogie anti-migrants abjecte.
Cela contribue à faire progresser encore plus les idées racistes et nationalistes. Les partis, incapables de s’opposer à la bourgeoisie, n’ont plus d’autre option que d’utiliser les migrants comme boucs émissaires. Cette société capitaliste montre chaque jour un peu plus sa vraie apparence, inhumaine, qui préfère laisser crever des travailleurs plutôt que de leur donner des papiers.
Pour combattre ces idées nauséabondes, nous devons affirmer des valeurs de solidarité et lutter ensemble pour la dignité de tous les travailleurs et travailleuses.