Un journaliste du Soir a voulu interroger le président de la FGTB wallonne, Thierry Bodson, sur les « grèves sauvages au TEC ». Et « Bodson » de confirmer au journaliste que, pour en finir avec ces grèves, il faudrait « interdire les votes à main levées dans les assemblées syndicales et imposer le vote à bulletin secret ».
Paul Magnette, président du PS et apparemment lecteur du Soir, s’empressa de soutenir cette surprenante initiative du leader syndical.
Pas de chance, le journaliste n’avait pas composé le numéro de Thierry Bodson mais… de Philipe Bodson, ex patron de Tractebel et ancien président de la FEB ! Le patron s’était bien gardé de détromper le journaliste…
Finalement, la morale de cette farce belge, un brin surréaliste, est assez simple. Ni le journaliste, un peu pressé, ni le responsable syndical, taiseux sur le coup, ni le président du PS, trop bavard, ni le patron des patrons n’approuvent les grèves décidées par les travailleurs eux-mêmes. On s’en doutait un peu…