Dôme de fer « comme en Israël », recrutement de soldats, commandes d’avions de combat F-35 et de navires de guerre, transformation de l’usine Audi à Forest en usine de production d’armement… Il réclame d’augmenter le budget militaire pendant que son gouvernement met tous les services utiles à la population sur les rotules.
Il parle d’adresser une lettre à tous les jeunes, femmes et hommes de 18 ans, leur proposant un an de service militaire volontaire au sein de l’armée.
Francken passe en fait à la vitesse supérieure dans la propagande nationaliste et la préparation des esprits à la guerre. Il agite la menace du « bloc » Russie, Chine, Iran, Corée du Nord, qu’il appelle carrément « l’axe du mal » menaçant la « paix européenne ».
Ramassis de mensonges ! Dans le capitalisme, le mot paix ne sert qu’à nommer le laps de temps qui sépare deux périodes de guerre à un endroit donné.
Tout le fonctionnement de l’économie capitaliste, basée sur la concurrence, engendre les guerres économiques qui aboutissent en guerres tout court. Et les capitalistes belges ont là-dedans toute leur responsabilité !
Mais en prétendant que l’ennemi est à l’extérieur de la Belgique, Francken sonne le clairon noir-jaune-rouge et cherche à serrer les rangs derrière les intérêts de la bourgeoisie du pays.
S’il ne sait pas quand, ni où, un conflit impliquant la Belgique pourrait se déclarer, il sait très bien qu’une guerre, cela se prépare. Et il sait que son rôle de politicien est d’embrigader la population, la préparer à toujours plus d’efforts, à se sacrifier et à servir de chair à canon.
Ne tombons pas dans le panneau !
Il ne suffit qu’à voir l’exemple de la guerre pour la « liberté » de l’Ukraine. Après des centaines de milliers de morts, les vautours se partagent le butin. Les Ukrainiens ont fait l’amère expérience qu’avait déjà dénoncé Anatole France après la première guerre mondiale : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».