Au printemps dernier, le groupe avait annoncé des licenciements dans le secteur de ses activités spatiales avec 1.300 suppressions d’emplois dont 115 sur le site de Charleroi. La procédure Renault avait alors été enclenchée, mais près de six mois plus tard les travailleurs sont toujours dans l’incertitude, et la direction semble vouloir accélérer les licenciements. Les syndicats de l’entreprise Thales Alenia Space à Charleroi ont déposé fin novembre un préavis de grève.
En 2023, le groupe Thalès avait signé des commandes pour 45,3 milliards d’euros, principalement d’armement. Mais les actionnaires de Thalès veulent augmenter leur taux de profit. La branche du groupe « Thalès Alenia » qui construit des satellites était devenue moins rentable par rapport aux ventes d’armes.