L’hôpital Al-Shifa, le plus grand de Gaza, est « une zone de mort » selon les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé. L’hôpital, dont deux tiers des blessés étaient des enfants, a été évacué de force, sous les bombardements puis les combats menés par l’armée israélienne.
A l’école Al Fakhoura, sous la protection de l’ONU, des bombes fauchent 50 écoliers. Ambulances, hôpitaux, écoles, camps de réfugiés sont visés par les bombes israéliennes.
Alors que le gouvernement israélien multiplie ses campagnes sur internet pour appeler l’opinion internationale à le soutenir dans sa lutte contre le Hamas, l’armée israélienne a tué la majorité des 50 journalistes palestiniens de Gaza. Les victimes du terrorisme de l’Etat israélien sont réduites au silence.
Le gouvernement et l’état-major israéliens ont les mains libres pour perpétrer ces massacres, car ils se savent couverts par les porte-avions américains en Méditerranée.
Les appels de Biden ou de Macron a laisser passer l’aide humanitaire ne sont qu’une façade. Le véritable message, ce sont les massacres, c’est la terreur sous les bombes, pour montrer ce qu’il en coûte d’attaquer les bases de l’impérialisme, comme Israël.
Quant à la population israélienne, elle-même transformée en gardienne de prison et en armée permanente depuis 75 ans, elle ne peut vivre normalement et être libre, elle paye aussi le prix du nationalisme sioniste.