Pour maquiller d’un peu de « social » son programme patronal, le gouvernement Arizona y avait ajouté le projet d’une « taxe sur les plus-values ».
La taxe n’aurait porté que sur la revente des actions par des particuliers, et les millionnaires et milliardaires sont tout à fait capables de l’éviter ! Les seuls qui auraient été touchés sont des petits patrons et des employés qui gagnent un salaire suffisamment élevé pour « boursicoter ». Le Vooruit en avait fait une condition de sa participation au gouvernement, pour se justifier auprès de son électorat.
Febelfin, la fédération du secteur financier, fait pression contre le projet de taxe. Elle le qualifie « d’irréaliste » alors que des taxes similaires existent dans la majorité des pays européens. Cela montre que même une taxe relativement minime, qui n’impacterait pas la grande bourgeoisie, est aujourd’hui « de trop » pour les capitalistes du secteur financier, qui ne sont pas prêts à céder la moindre miette de profit ni le symbole qu’une telle taxe représente.