Dans la nuit du 13 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont bombardé des installations en Syrie sous prétexte que Bachar al Assad avait utilisé des armes chimiques contre sa population.
Il faut tout le cynisme dont sont capables les dirigeants impérialistes pour utiliser une telle justification car, depuis sept ans que dure la guerre en Syrie, ils ont laissé la population se faire massacrer, aussi bien par les troupes du régime que par les milices djihadistes soutenues par leurs alliés.
Cette intervention ne doit rien à une soudaine compassion pour les populations syriennes. Mais la débâcle des milices de Daech a créé une situation nouvelle qui est loin de satisfaire les dirigeants américains. Leurs alliés saoudiens étant notamment en train de perdre de l’influence dans la région.
En renforçant leur pression sur le régime syrien, les dirigeants américains voudraient affirmer qu’aucun règlement politique ne peut se négocier sans eux.
La population locale est la première à subir ces faits de guerre, sans que cela affaiblisse le dictateur Bachar al Assad qui la martyrise. Alors à bas les bombardements !