Entre 5 000 et 8 000 personnes ont manifesté le 28 novembre dernier contre les violences faites aux femmes. À juste titre : partout sur cette planète l’épidémie de coronavirus est aussi synonyme d’une explosion des violences faites aux femmes. Mais alors que le confinement a fait augmenter les plaintes pour violences domestiques de 30% en France et que 18 femmes en Belgique sont mortes de féminicide cette année, la société capitaliste n’a rien de mieux à proposer qu’un numéro d’urgence, le renvoi de femmes dans le domicile de l’agresseur par manque de logements d’urgence et des salaires de misère qui ne permettent pas aux femmes de quitter leur compagnon violent.
Dire STOP aux violences faites aux femmes c’est aujourd’hui une nécessité. Mais dans cette société capitaliste, ce ne sera pas suffisant pour abolir les violences sexistes dirigées contre les femmes. Pour y arriver nous devrons d’abord, travailleuses et travailleurs, nous allier pour renverser la société capitaliste et créer une organisation sociale nouvelle où l’intelligence et le travail collectifs serviront à faire face aux oppressions plutôt qu’à augmenter encore un peu les profits !