À cause de la sécheresse au Canada, ou des champs trop arrosés en France, la récolte en blé dur, principal ingrédient des pâtes, serait mauvaise. Le risque de pénurie entraîne dès maintenant la hausse des prix. Mais là, les conditions naturelles ne sont pas en cause. Comme pour toutes les matières premières agricoles, le prix du blé dur est fixé par les marchés financiers. Les banques et autres fonds spéculatifs, parient sur la hausse des prix et l’aggravent. Les populations sont victimes des manipulations financières, en payant plus cher un aliment de base.