SNCB : le gouvernement prend la mobilité des voyageurs en otage

Le front commun de trois organisations syndicales, la CGSP-Cheminots, la CSC Transcom et le SLFP, appellent les cheminots à une grève de 24 heures le 29 novembre, pour protester contre le manque de moyens alloués au rail. Le ministre fédéral de la mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), prétendait augmenter l’offre de train de 3 800 actuellement (en théorie) à 4 220 en 2032. En réalité, plus de 100 trains sont supprimés par jour, souvent en raison d’un manque de personnel et de pannes de plus en plus fréquentes. 

La SNCB, étranglée entre la hausse des coûts et le gel de son budget, augmente ses tarifs de 11% en moyenne, une mauvaise nouvelle supplémentaire pour les familles populaires.

Le gouvernement affirmait qu’il allait « doubler la part du rail dans les transports des voyageurs et des marchandises » d’ici 2040. Un effet d’annonce, alors que les mesures contre les véhicules thermiques, dont dépendent la majorité des travailleurs pour leurs déplacements, sont bel et bien réelles.