SNCB: Grève contre le recul de l’âge de la pension

Face aux attaques du gouvernement fédéral contre les cheminots, deux syndicats minoritaires du rail (SACT et SIC) ont lancé une grève de neuf jours, du 21 février au 2 mars.

En plus des attaques visant tous les travailleurs (recul du montant des pensions, suppression du statut, flexibilisation du temps de travail,…), le gouvernement s’attaque à l’âge du départ à la retraite des cheminots pour le faire reculer progressivement de 55 ans à 67 ans.

Face à ces attaques, deux syndicats minoritaires ont lancé une grève de neuf jours, avec des jours de grèves différents en fonction des catégories (conducteurs, accompagnateurs, travailleurs de la signalisation, …).

De leur côté, les syndicats majoritaires (CGSP & CSC) annoncent qu’ils ne participeront pas à cette grève, mais, par contre, qu’ils organiseront deux jours de grève par mois jusqu’en juillet !

Les syndicats crient haut et fort la nécessité de s’unir mais c’est exactement le contraire qu’ils font dans les faits !

Et ce qui est certain, c’est que personne ne demande leur avis aux travailleurs, toutes les décisions sont prises en haut. Les dirigeants syndicaux craignent un contrôle de leur lutte par les travailleurs, car cela remettrait en question leur position d’intermédiaire et de négociateur avec les patrons. Et ces bureaucrates syndicaux craignent de perdre le contrôle d’une grève qui pourrait les déborder et réellement mettre en difficulté les ministres et les patrons.

En remplaçant les débats par des ordres et les revendications collectives par la radicalité du bruit des pétards, les bureaucrates syndicaux limitent la force de la classe ouvrière.

Face à l’offensive, les travailleurs devront renouer avec la démocratie ouvrière. Il faut que ce soit les travailleurs qui décident jusqu’où ils veulent mener leurs luttes ! Qu’ils se forgent collectivement une opinion, qu’ils décident ensemble des actions à mener !

C’est en reprenant collectivement le contrôle de leurs luttes que les travailleurs pourront véritablement défendre leurs intérêts, et construire une force capable de transformer la société.