Malgré la pression et les menaces d’astreintes pour Skeyes, les contrôleurs aériens ont encore fait grève jeudi matin, ce qui a entraîné l’annulation de plusieurs dizaines de vols. Et une avalanche de commentaires méprisants et menaçants de la part des politiciens et journalistes qui traitaient les contrôleurs aériens de privilégiés.
Le sous-effectif auquel les contrôleurs doivent suppléer par une surcharge de travail constant est le résultat de la politique d’austérité qui prévoit le non-remplacement des départs. Politique appliquée dans toute la fonction publique du fédéral jusqu’aux communes, et dans les entreprises publiques comme la SNCB.
Les contrôleurs aériens ont raison de se défendre. Il faudra que beaucoup d’autres travailleurs s’y mettent pour créer un rapport de force en faveur de l’ensemble du monde du travail.