Lors des débats sur le budget à la Chambre, les députés N-VA ont, comme à leur habitude, chargé les partis socialistes, responsables selon eux de tous les maux. La députée N-VA Sarah Smeyers a même parlé du socialisme comme d’une « maladie qui dure depuis 200 ans ».
En réalité, au-delà du PS et du SP.a, toujours prêts à satisfaire les patrons et qui ont même réalisé la réforme de l’État souhaitée par le patronat, ce sont les travailleurs qui sont visés. Les travailleurs qui n’acceptent pas les bas salaires, les pensions de misère, les conditions de travail inhumaines imposées par la classe capitaliste… et pire encore, les travailleurs qui osent remettre en question ce système injuste, inefficace et nuisible à l’humanité.
Car c’était cela, la perspective des socialistes à l’époque invoquée par la députée. Une perspective à laquelle les Di Rupo et consorts ont tourné le dos depuis longtemps, mais qui revient à l’ordre du jour avec la crise et fait toujours peur aux serviteurs patronaux !