Le 11 juillet, les travailleurs du CPAS de Schaerbeek ont tenu un piquet de grève devant leurs locaux de travail. Des panneaux manuscrits affichaient : « La santé mentale des travailleurs ne devrait pas être sacrifiée sur l’autel de l’argent », « Stop à la violence constitutionnelle », ou encore « Ni les travailleurs ni les citoyens bénéficiaires ne doivent payer vos erreurs comptables ! ».
Leurs conditions de travail se dégradent, avec un nombre énorme de dossiers à gérer. Les collègues absents ne sont plus remplacés, certains ont été licenciés et cela aggrave bien sûr la surcharge de travail, alors que la direction envisage de supprimer une prime que reçoivent annuellement les assistantes sociales.
Ces économies faites sur le dos des travailleurs sont présentées comme les conséquences d’une erreur comptable, ayant fait perdre plus de 20 millions d’euros au CPAS.
Les « erreurs comptables », les dettes, les pressions économiques s’exercent en permanence sur les services dits sociaux. Ces secteurs considérés « non rentables » dans le capitalisme, sont sous-développés, et plus la crise progresse, plus la politique d’austérité les contraint à des coupes budgétaires.
Mais les travailleurs et la population ne sont en rien responsables de la crise, ce n’est pas à eux de la payer !