Le 5 avril, Jawad El Fechtali, un ouvrier sans-papiers marocain, est mort asphyxié dans une fosse à déchets. Il travaillait pour un sous-traitant de Bruxelles-Propreté pour nettoyer un broyeur à déchets.
Les pompiers appelés pour le secourir ont mesuré d’importantes concentration de monoxyde de carbone, de CO2 et de cyanure d’hydrogène à proximité de son corps inanimé.
Une aération de la fosse ? Un masque et une combinaison de protection ? Des instruments pour mesurer la présence de gaz ?
Des équipements qu’il n’est déjà pas facile d’exiger, encore plus difficilement quand on n’a pas de papiers d’identité en règle. Et cela, les patrons et les ministres le savent bien.