Les travailleurs détachés vivent dans des conditions indignes, mais ils ne risquent pas d’être arrêtés, envoyés en centres fermés et expulsés, comme les 100 000 travailleurs sans papiers présents en Belgique. Ceux-ci ont bien souvent perdu leur travail avec la fermeture de l’horeca et des autres commerces. Pour manger et payer leur logement, c’est la débrouille au jour le jour. Se faire tester contre le Covid ? Impossible ! Il faut donner une adresse officielle, une carte d’identité… qui n’existent pas. Main d’œuvre indispensable pour les patrons exploiteurs, mais laissés pour compte et livrés à eux-mêmes en cas de crise ou de pandémie, voilà le sort que leur réserve cette société capitaliste révoltante.