Le parlement britannique a adopté une loi permettant de renvoyer les demandeurs d’asile arrivant sur le sol britannique vers le Rwanda. Selon le 1er ministre britannique, Sunak, les premiers avions devraient s’envoler au début de l’été.
Le but de cette loi est de déporter au Rwanda, à plus de 6.000 kilomètres des côtes anglaises, tout immigré (Rwandais ou pas) entré illégalement en Grande-Bretagne.
Sur place, ils auraient le droit de faire une demande d’asile en Grande-Bretagne… au risque de se faire expulser vers leur pays d’origine en cas de rejet, ce qui pour bien des Afghans ou des Soudanais peut signifier la mort. Sans parler des conditions de vie au Rwanda, des difficultés à trouver un emploi, à se loger ou de l’état des centres de rétention. Et combien d’entre eux chercheront à revenir en Europe, malgré tous les dangers d’un voyage dont on sait que les hommes, les femmes et les enfants qui finissent noyés dans la Méditerranée se comptent par milliers ?
Malgré ce qu’il prétend, Sunak sait très bien que cette loi ne va pas « stopper les bateaux », slogan qu’il répète en boucle pour complaire à la droite de son parti et aux électeurs les plus réactionnaires. Mais, incapable de répondre aux difficultés les plus élémentaires de la population, à commencer par la hausse des prix et la dégradation du système de santé, il joue avec cynisme la carte de la xénophobie.
Sunak et sa clique sont des brigands car l’Angleterre et les autres pays impérialistes comme la Belgique sont responsables de la misère créée en Afrique.