9 anciens travailleurs de Royal Boch à La Louvière viennent d’être condamnés par le tribunal du travail à rembourser à l’ONEM des indemnités provisoires perçues après la faillite de leur usine.
Sous la pression des permanents syndicaux, ces travailleurs avaient, en 2009, renoncé à leurs indemnités légales de licenciement « pour ne pas empêcher le redémarrage de l’usine ».
Seulement voilà, le repreneur n’a pas créé le fond social nécessaire au remboursement de ces indemnités à l’ONEM et a lui-même mis l’usine en faillite deux ans plus tard.
La justice condamne aujourd’hui des travailleurs licenciés à rembourser des sommes de 4000 à 7000 euros à l’ONEM, alors que le patron-escroc n’est pas inquiété.
C’est la justice au service de l’injustice capitaliste !