3 ouvriers d’origine égyptienne ont dû occuper la flèche d’une grue du chantier Rive Gauche à Charleroi pour obtenir les 108 000 € de salaires non payés. Une situation révélatrice de l’exploitation de nombreux travailleurs d’origine étrangère sur ce chantier. Pour l’instant, seul l’un des patrons de la société sous-traitant italienne Edile est inculpé « pour traite des êtres humains ». Mais la société belge Valens, le groupe français Eiffage sont les principaux bénéficiaires de l’exploitation scandaleuse de ces travailleurs, et la Ville de Charleroi leur complice.