Reynders, comme le gros de ses collègues dans les sphères dirigeantes de la société capitaliste, n’est pas enchanté par le résultat du référendum grec.
Et, nous dit-il, pour « détromper » tous ceux pour qui verraient dans ce non grec un encouragement: les méchants créanciers de la Grèce, ce ne sont pas les banques, la BCE et le FMI, mais les citoyens belges, français, allemands ou slovaques… Comme si c’étaient les travailleurs des différents pays européens qui avaient un intérêt à baisser les pensions, à privatiser les services publics, ou à raboter les salaires des travailleurs grecs ! Bien le contraire !
Mais c’est vrai que ce sont les contribuables des pays européens à qui on adresse la facture des divers « fonds de sauvetage ». Mais alors, il faudrait aussi qu’on puisse vérifier où est parti l’argent ! On aurait vite fait de constater que ce ne sont pas les classes laborieuses grecques que notre argent a aidé, mais les banques et quelques grandes familles capitalistes !