Huit mois après les inondations, confrontés à l’inaction des pouvoirs publics, les Petits Robin des Toits sont passés à la vitesse supérieure en occupant un logement vide de Logivesdre pour y installer une mère avec ses enfants de 2 et 4 ans et une dame âgée. Ces bénévoles qui viennent en aide aux sinistrés de la vallée de la Vesdre sont confrontés à une réalité intolérable, celle de l’impossibilité pour les familles sinistrées et précaires de se loger dignement, avec toutes les conséquences dramatiques qui en découlent. Des parents sans logement se sont vu menacés de voir la garde de leurs enfants leur être retirée. Les personnes malades sont laissées dans des habitations humides au risque de leur santé. Mais pour les autorités scandalisées par cette occupation, ce qui est grave, ce n’est pas l’urgence absolue de trouver un logement pour ces personnes, c’est l’atteinte aux lois de la bourgeoisie et à la propriété privée.