430 travailleurs sans-papiers sont en grève de la faim depuis le 23 mai pour réclamer un titre de séjour légal en Belgique.
Écoutons-les : « Nous travaillons sans papier en Belgique depuis de nombreuses années, mais des accidents du travail peuvent parfois se produire. Aucune loi ne nous protège. Nous n’avons pas de sécurité sociale ». A cause du Covid, « nous sommes tous au chômage. Nous ne pouvons pas payer le loyer, les factures (…). Certains travaillent illégalement 13 à 14 heures par jour, mais ne gagnent que 30 euros. (…). Les patrons nous font travailler comme des esclaves. En 2021, nous sommes toujours traités comme des esclaves ».
En luttant contre cet esclavage, ces travailleurs sans papiers luttent en réalité pour le droit de tous les travailleurs à mener une existence digne.
Voilà pourquoi Lutte ouvrière est pleinement solidaire de leur revendication et réclame la régularisation de tous les sans-papiers, la fermeture des centres fermés et la liberté de circulation pour tous les travailleurs quelle que soit leur origine.