Regarde : une vache à lait sur les rails !

On prend un train et on ne pense à rien de mal. Mais il y a deux semaines, on apprenait dans la presse qu’un certain nombre de trains de la SNCB sont détenus depuis les années 90 par un « trust », une société anonyme qui a son siège dans le Delaware, un paradis fiscal aux Etats-Unis. Pour obtenir des liquidités, la SNCB comme aussi beaucoup de communes et autres organismes publics, a eu recours à ce système de « sales and lease back » où les biens comme des trains sont vendus contre une somme dont une grande partie sert à payer un « loyer » pendant de nombreuses années pour pouvoir les utiliser. Ces contrats de la SNCB courent jusque dans les années 2030.

Qui sait qui sont les propriétaires du « trust » ? Qui connaît le montant payé à la SNCB et celui du loyer que la SNCB paye à ce trust ? Ce qui est sûr c’est que cela rapporte aux « investisseurs » anonymes, des parasites qui infestent des trains, communes et hôpitaux pour s’engraisser sans risque sur les services publics sous-financés.