Depuis quelque temps, on entend faire la distinction entre « réfugiés » et « migrants ». Chez les Syriens qui arrivent en ce moment en Europe, il s’agirait bien de « réfugiés » et non de « migrants ».
Insister sur ce choix des mots n’est pas innocent. Il insinue que, si les réfugiés de la guerre ont bien le droit de rester, les migrants fuyant la misère ne l’ont pas. Mais ce sont les guerres menées par les armées capitalistes qui engendrent une grande partie de la misère.
Les riches ont bien le droit d’aller partout, les capitaux ne connaissent pas de frontières. Les pauvres doivent avoir le droit d’aller où ils le souhaitent !