De Lijn supprime plus de 3000 arrêts, un sur six, sur le réseau à partir du 6 janvier. Ils disent vouloir concentrer les bus sur les lignes les plus demandées, les arrêts supprimés sont donc principalement dans les zones rurales. Du jour au lendemain, il va falloir trouver comment les enfants pourront aller à l’école, comment aller au travail, comment aller faire les courses…
Pour les arrêts restants, un quart seront desservis par des “flexbus à la demande”. Entendez : faites une demande et De Lijn vous dira comment réaliser de manière « optimiser » votre trajet, c’est-à-dire vous proposera comment combiner le flexbus avec le bus ou le train, menant à des trajets plus compliqués avec plus de changements.
Des mobilisations sont prévues pour dénoncer le désinvestissement des services de transports en commun. Ce samedi 6 janvier, des actions syndicales des navetteurs ont été réalisées dans les grandes gares. Au même moment à la SNCB, les syndicats ont déposé un préavis de grève du 30 janvier au 1er février.