Pour faire avaler la réforme des pensions, le gouvernement a lancé l’appât de la négociation sur la pénibilité.
Et voilà, c’est parti pour des négociations qui peuvent durer des années: les travailleurs du secteur de la céramique qui sont exposés à un risque élevé d’affectations graves des voies respiratoires – pénible, pas pénible ? L’ouvrier d’automobile qui répète 300 fois la même geste dans la journée, – pénible, pas pénible ?
Mais qui n’a pas de métier pénible ? L’infirmière qui travaille la nuit? L’enseignant face à des classes toujours plus grandes ? La coiffeuse qui est toute la journée débout? L’employé de banque dont la direction a supprimé 1 collègue sur 5 et qui doit faire du chiffre à tout prix ?
Ce qui est vraiment pénible, ce sont ces négociations dont le seul but est de nous diviser. L’argent pour les pensions existe, et il faut se battre tous ensemble pour empêcher le gouvernement de le distribuer aux patrons et aux spéculateurs !