Dans un article d’opinion dans De Standaard, Frank Vandenbroucke, ex-ministre SP.A, appelle le futur gouvernement et le patronat à continuer à discuter avec les appareils syndicaux. Réformer efficacement, explique-t-il, c’est plus facile quand il y a consensus… c’est-à-dire quand les appareils syndicaux sont eux-mêmes convaincus des réformes et défendent par exemple eux-mêmes la nécessité de la compétitivité ou la baisse des coûts salariaux.
Un argument qui peut convaincre certains patrons, mais tous rêvent quand même de diminuer ce que leur coûte l’entretien des permanents, des délégués, les élections…
Si le patronat a fini par faire une place aux appareils syndicaux, c’est bien de peur des luttes sociales. C’est avec elles qu’il faudra renouer, si on ne veut pas continuer à faire les frais de cette crise qui n’est pas la nôtre !