Dans la bouche de certains dirigeants syndicaux et des tracts, on voit apparaître l’objectif de « faire tomber le gouvernement ». Mais pour mettre qui à la place ? Le PS ?Alors que c’est lui qui a ouvert la voie aux mesures d’austérité du gouvernement actuel, notamment par les attaques contre les chômeurs et le gel des salaires !
Les partis qui ont participé aux gouvernements ont largement prouvé qu’ils étaient avant tout au service du patronat. Alors il importe peu à la classe capitaliste que ce soit l’un ou l’autre de ces partis qui soit au gouvernement et impose la politique patronale aux travailleurs. Aujourd’hui, en Belgique, ce sont des partis ouvertement de droite qui sont au pouvoir, mais en France, c’est le gouvernement « de gauche » de Hollande et Valls qui impose le même détricotage des quelques droits qui protègent tant soi peu les travailleurs de l’exploitation. En Grèce c’est même Tspiras, venu au pouvoir à la tête d’un parti qui se prétendait « à la gauche de la gauche » qui mène aujourd’hui cette politique du recul social. Et dans les entreprises, bien souvent, les reculs ont été acceptés et signés par des responsables syndicaux.
Mais tout gouvernement qu’il soit de droite ou de gauche sera amené à reculer devant une mobilisation massive des travailleurs conscients de leurs intérêts et du fait que leurs premiers ennemis, ce sont les patrons qui s’enrichissent en les exploitants !