50 emplois seront supprimés au CPAS de Tournai, dont 33 licenciements secs. « Les critères objectifs », pour désigner ceux qui perdront leur job, concentrent les licenciements sur les jeunes travailleurs. Une manière de diviser les salariés entre ceux qui se retrouvent au chômage et les plus âgés « qui auront la chance » d’effectuer plus de travail sans l’aide de leurs jeunes collègues. Dépression pour les uns, burn-out pour les autres.
Les mesures d’économies pèseront lourdement sur la population : suppression du service de médiation de dette (alors que l’endettement explose), fermeture de centre communautaire du 3e âge, d’un centre de scolarité, d’une maison de quartier, augmentation du prix des repas à domicile, augmentation des tarifs des maisons de repos. Et, alors que de jeunes mères isolées sont en train d’être exclues du chômage, le CPAS de Tournai réduira les horaires d’ouverture des crèches.
Mais cela fait longtemps que le bourgmestre de Tournai et ex-ministre président de la Région wallonne, Rudy Demotte, a choisi son camp : celui du capitalisme, contre les pauvres.