Précaires et sous-payés

Alors que Colruyt réalise chaque année des centaines de millions d’euros de bénéfice, le groupe recourt massivement aux contrats IBO du VDAB, le Forem flamand. Selon le journal De Standaard, sur 2 700 recrues en 2014, 870 étaient embauchés sous contrat IBO. Avec ce dispositif, Colruyt ne doit payer ni salaire ni cotisations sociales pour une période allant jusqu’à six mois (voire 1 an en cas d’IBO+) et se contente de payer une prime relativement faible (nulle en cas d’IBO+).

Les travailleurs sous contrat IBO ne touchent que leur allocation plus une prime mais dans la plupart des cas, c’est bien en dessous du salaire minimum ! Et ils sont exclus des primes de fin d’année et des vacances annuelles.

Cela permet à Colruyt d’engranger de plantureux profits en sous-payant les travailleurs, aux frais de la collectivité !