À la SNCB, un préavis de grève pour le 18 octobre a été déposé par le front commun syndical.
Le nombre de travailleurs du rail diminue constamment alors que les exigences de rentabilité ne cessent d’augmenter sous la menace de la libéralisation du secteur. Tout cela se traduit par une désorganisation du travail, des trains supprimés et des cheminots au bord du burn-out qui accumulent des jours de congé impossible à poser.
La logique de la rentabilité financière s’attaque au secteur du rail tout comme au reste de la société. Et partout ce sont les travailleurs qui en subissent les conséquences.
Il faut des embauches et des hausses de salaire non seulement sur le rail, mais aussi dans les usines, les supermarchés, les hôpitaux, les CPAS, les écoles …
Comme les problèmes des travailleurs sont partout les mêmes, cela ouvre aux travailleurs la perspective de s’unir autour de leurs intérêts communs.