Huit pays, parmi lesquels figure la Belgique, ont octroyé 435 millions de tonnes de CO2 gratuitement à ArcelorMittal sur la période 2008-2012 afin que le groupe puisse assurer sa production d’acier.
Et comme ArcelorMittal a fermé plusieurs de ses usines, il peut revendre pour 800 millions d’euros les quotas de CO2 non émis qui lui restent.
Alors que l’entreprise sidérurgique accumulait les quotas CO2 gratuits, elle a procédé à une réduction de ses effectifs en Europe, qui sont passés de 130.000 travailleurs en 2008 à 87.000 travailleurs à la fin 2013, soit une perte de plus de 40.000 emplois, dont plus de 5.000 en Belgique.
Même quand ils sont en train de licencier les patrons sont subventionnés. C’est aux travailleurs que cet argent devrait revenir !