La Chambre a voté une loi qui élargit le droit à l’euthanasie à des mineurs, sous certaines conditions. C’est un soulagement pour tous ceux confrontés à la souffrance d’un enfant agonisant pendant de longs mois sans espoir de guérison.
Mais il ne faudra pas oublier qu’avant le droit de mourir en dignité, il y a celui de vivre en dignité, et cela nécessite notamment d’avoir accès à toutes les thérapies disponibles en cas de maladie, quels que soient les moyens financiers dont on dispose. Et là, les décisions des gouvernements et de la Chambre de ces dernières années ne vont pas dans le bon sens !