Pour dire NON au capitalisme, pour dire OUI à une société dirigée par les travailleurs, votez Lutte Ouvrière ! 

Le monde s’arme jusqu’aux dents. Des pays sont détruits par la guerre au vu et au su de tous : en Ukraine, à Gaza, mais aussi au Congo, au Yémen et dans des dizaines d’autres pays. Des populations se révoltent contre la misère, comme en Nouvelle-Calédonie. D’autres sombrent dans la violence des gangs armés, comme en Haïti.

Mais en Belgique, la comédie électorale veut que chaque parti assure détenir les clés du bonheur, comme si les désastres mondiaux engendrés par le capitalisme ne devaient jamais nous atteindre.

A quelques semaines des élections, la droite –et aussi Vooruit– dévoile sans complexe son intention de limiter dans le temps les allocations de chômage des travailleurs licenciés, y compris par des multinationales qui font des profits record comme Colruyt, Delhaize, VW, Pfizer. La droite réclame ouvertement d’abandonner la construction de logement social, d’étendre les flexi-jobs et de légaliser la semaine de 48 heures de travail. Et l’indexation des salaires est mise en cause.

La gauche multiplie les promesses démagogiques sur la taxe des millionnaires. Mais les socialistes et les écologistes n’ont jamais tenté de faire réellement payer aux riches les impôts actuels alors que la fraude et l’évasion fiscale se chiffrent en centaines de milliards. 

Et l’argent des impôts, qu’en font les gouvernements ? Ils arrosent les entreprises de subventions et de commandes publiques, notamment pour augmenter les dépenses de l’armement. Et tant pis pour les besoins de la population.

En Flandre, le Vlaams Belang reprend au PTB une partie de ses promesses sociales, mais en prétendant les réserver aux seuls Flamands. 

Mais diviser les travailleurs sur base de la langue qu’ils parlent ou de leur nationalité ne fera pas augmenter les salaires, n’empêchera pas un seul licenciement, ne fera pas construire les logements au loyer abordable nécessaires. 

Que donnera tout cela au lendemain des élections ? Une crise politicienne comme souvent… Puis, sous la pression des marchés financiers, ce sera la formation d’une coalition gouvernementale sur base d’un accord pour une politique facile à deviner : un tsunami de mesures d’austérité qui touchera toute la population au nord comme au sud du pays, un flot de cadeaux au patronat et aux milliardaires.

Dans ces élections, personne n’entend les travailleurs, parce que les élections ne sont pas faites pour cela ! Les millions de voix du monde du travail sont inaudibles lorsqu’elles dénoncent chacune des problèmes individuels. Comment vais-je payer mon crédit si je perds mon emploi ? Comment tenir le coup face à la charge de travail ? Qui va garder les enfants durant mon travail ? Que va manger ma fille alors que je n’ai plus d’argent ? En réalité, tous les travailleurs ont les mêmes difficultés.

Tous ces problèmes résultent de choix, non pas évidemment des choix des travailleurs, mais bien au contraire de ceux de la classe dominante, la classe capitaliste. 

Qui prend la décision des plans de licenciements ? Qui décide de reverser 70% des bénéfices aux actionnaires et refuse d’augmenter les salaires ? Qui augmente les prix ? Qui spécule sur l’immobilier et fait exploser le prix des logements ? Qui estime qu’il faut réduire les dépenses de santé, d’éducation ? Qui veut relever l’âge de la pension ? Qui veut réduire ou supprimer l’indexation des salaires ? 

Si toutes les colères accumulées devant l’arrogance des patrons et les injustices s’additionnaient, quel fracas ! Les micros, les caméras délaisseraient les tristes pantins politiciens, les problèmes des ménagères et des ouvriers s’imposeraient dans toutes les conversations ; répétés mille fois, ils trouveraient un écho dans la conscience de millions de travailleurs détruits, volés, humiliés par cette société capitaliste !

Voilà les bases sur lesquelles un élan puissant, de luttes, de grèves, de manifestations, pourrait unir la grande masse des opprimés et commencer à changer les rapports de force, entre les riches et les pauvres, les capitalistes et les travailleurs, à l’échelle de plusieurs pays.

Aujourd’hui, cet élan n’est pas là. Mais chacun peut faire quelque chose pour aider le camp des travailleurs à retrouver cette conscience de ses intérêts communs.

Lutte Ouvrière présente des listes de candidats pour les élections fédérales pour la circonscription du Hainaut (liste 21) et de Bruxelles (liste 24). Ces candidats ne sont pas des politiciens professionnels, ce sont tous des travailleuses et des travailleurs, des ouvriers, des employés, des enseignants, des infirmières, des chômeurs aussi. 

Ils dénoncent la préparation des esprits à la guerre, des guerres menées dans les seuls intérêts des marchands d’armes et des capitalistes. Ils dénoncent les dizaines de milliers d’emplois supprimés à l’initiative de grandes multinationales comme VW, Volvo, Pfizer, Thalès, malgré des profits records. Ils dénoncent le capitalisme qui accroît partout les inégalités, les guerres, la violence, l’effondrement des milieux naturels dont nous dépendons tous. Ils défendent aussi la perspective que les travailleurs prennent le pouvoir car ils feraient bien mieux que la classe capitaliste. Les travailleurs font tout fonctionner, c’est à eux de diriger la société. Alors l’humanité serait débarrassée de la course au profit, de la concurrence, des crises économiques et des guerres qui en résultent.

Le 9 juin, le vote pour Lutte Ouvrière est un vote conscient et combatif pour affirmer son opposition au capitalisme et au nationalisme qui nous conduisent au chaos. 

Pour affirmer que les travailleurs doivent s’organiser pour défendre leurs intérêts. 

Votez pour les listes Lutte Ouvrière, appelez à voter pour elles, faites connaître ces idées par tous les moyens.