Enceinte de 22 semaines, et déjà mère d’une fillette de 9 ans, une femme est décédée à Pszczyna, dans le sud de la Pologne. Elle était hospitalisée, la complication de sa grossesse menaçait sa santé et lui faisait endurer un martyre. Les médecins, auxquels la loi anti-avortement fait encourir jusqu’à trois années de prison en cas d’IVG, ont choisi d’attendre plutôt que de pratiquer une interruption de sa grossesse. Jusqu’à ce que la jeune femme succombe à une septicémie.
Les fondamentalistes, relayés par le pouvoir, poussent encore à un durcissement de la loi anti-avortement. A l’instar des dizaines de milliers personnes qui ont manifesté ce week-end, s’opposer à leur emprise criminelle est un geste vital.
LO France