Persécution « démocratique »

Après plus de treize ans sous la menace de 175 ans de prison, Julian Assange est libre de ses mouvements après avoir négocié avec la justice américaine. 

Le « crime » reproché à cet informaticien était la divulgation des violences commises par l’armée américaine en Irak et ailleurs. Les gouvernements américains, de Barack Obama à aujourd’hui, n’ont cessé de le poursuivre, faisant pression sur les dirigeants des pays où il cherchait refuge.

La Belgique a fermé les yeux sur le cas d’Assange, d’autres pays comme la France ont refusé de lui donner asile. Il a dû rester cloîtré pendant sept ans dans l’ambassade de l’Equateur à Londres. 

Si les États-Unis s’attaquent à ceux dénonçant les crimes commis par leur armée, les autres pays, qui se qualifient de démocraties, n’ont pas hésité une seconde à lui claquer la porte au nez.