Les hausses de prix qui touchent violemment la population péruvienne ont déclenché un climat de révolte. Grèves, blocages, pillages et affrontements avec la police se multiplient depuis le 28 mars, et ont déjà fait un mort et 15 blessés.
L’opposition de droite tente de concentrer toute la colère contre le président issu de la gauche, mais ce serait une illusion d’espérer qu’un changement de gouvernement amènerait la moindre amélioration économique.
Le monde politique, au Pérou comme ailleurs, est impuissant face aux conséquences désastreuses du capitalisme, notamment des spéculations sur les matières premières y compris alimentaires. Ce n’est qu’en s’attaquant au patronat, et en revendiquant des augmentations de salaires et leur augmentation en fonction des prix, que les travailleurs péruviens pourront au moins maintenir leur niveau de vie.