A peine une semaine après que les syndicats aient regroupé 100 000 manifestants à Bruxelles, patronat et syndicats annoncent un « accord ». Accord sur quoi ? Les malades de longue durée risqueront de perdre leurs indemnités s’ils n’acceptent pas la réintégration qui leur est proposée ; les assureurs et banquiers pourront désormais baisser les taux d’intérêt des pensions complémentaires ; et on obligera les travailleurs à temps partiel imposé à chercher un deuxième mi-temps sous peine de perdre le complément chômage.
Les travailleurs n’ont rien à attendre de la « concertation sociale », si ce n’est une régression de leur niveau de vie ! Dans la crise, les patrons sauvent leurs profits en détruisant les emplois, en diminuant les salaires. Les travailleurs ne peuvent se défendre qu’en imposant de prendre sur les profits pour se sauver. C’est leurs profits OU nos existences !
Les directions syndicales qui tentent de berner les travailleurs avec la concertation sociale sont complices de cette offensive patronale !