Oppositions à la guerre

En Israël comme en Palestine, des oppositions à la politique meurtrière de Netanyahou et du Hamas se font entendre. En Israël, les critiques du gouvernement sont nombreuses, certaines reprochant à Netanyahou sa mauvaise gestion sécuritaire ou sa réforme judiciaire, d’autres allant jusqu’à dénoncer le massacre des Palestiniens malgré les risques de répression par l’État et les groupes d’extrême droite. En Cisjordanie, des pacifistes israéliens viennent en aide aux bergers palestiniens, s’interposant face à l’armée et aux colons. Des jeunes de 18 ans refusent aussi le service militaire, risquant la prison. C’est le cas de Tal Mitnick qui a affirmé dans une lettre ouverte : “La violence ne peut pas résoudre la situation, ni par le Hamas, ni par Israël. Par conséquent, je refuse de m’enrôler dans une armée qui croit que le vrai problème peut être ignoré, sous un gouvernement qui ne fait que perpétuer le deuil et la douleur.”

En Palestine, les critiques envers le Hamas se font de plus en plus nombreuses. Si, de rage face à leur oppression quotidienne par l’État israélien, une partie de la population était plutôt favorable à l’offensive du Hamas le 7 octobre, plusieurs ont pris leurs distances en apprenant le nombre de morts civils et de viols perpétrés par le Hamas. Les reproches sont aussi tournés contre la direction du Hamas, comme cet homme de Gaza qui dénonce : « S’ils ont préparé l’assaut pendant deux ans, comment ont-ils pu n’avoir aucun plan pour les 2 millions de Palestiniens qu’ils ont poussé sous le feu israélien sans leur demander leur avis ».

Les critiques de Netanyahou et du Hamas sont courageuses. Pour mettre fin à ce bain de sang, il n’y aura pas d’autres choix que de s’unir entre les travailleurs israéliens, palestiniens, et du monde entier, pour renverser l’État d’Israël et les impérialistes qui le soutiennent.