Y compris parmi les Israéliens, des militants défendent le droit à l’existence et à la vie des Palestiniens ! Certains s’interposent devant les colons armés et crient « ne tirez pas ! », dans l’espoir d’arrêter l’escalade de violence. Ils dénoncent les violences que l’État d’Israël fait subir aux peuples.
C’est le cas d’un ancien soldat israélien, ayant combattu à Gaza en 2014 qui dit aujourd’hui : « La seule façon de battre le terrorisme, c’est de créer de l’espoir dans un futur où les Israéliens comme les Palestiniens auront des droits et seront libres. Là, nous pourrons vivre côte à côte. »
En dehors du Moyen-Orient, dans les villes du monde entier, des gens manifestent contre les violences terribles, les bombardements et toutes les vies qui sont emportées… Mais les autorités, y compris celles des « pays démocratiques » voient souvent cela d’un mauvais œil. C’est le cas par exemple aux États-Unis, où la police a arrêté des centaines de manifestants juifs révoltés par les bombardements sur Gaza. Ils étaient plusieurs milliers à New-York à scander « cessez le feu maintenant ! », « pas en notre nom ! » ou encore « les Palestiniens devraient être libres ! ».
La situation se tend de plus en plus et le fossé de sang continue de se creuser entre les peuples palestiniens et israéliens ; sous les actions en premier lieu du terrorisme d’État d’Israël ainsi que de l’organisation terroriste du Hamas. Mais des deux côtés, des voix s’élèvent pour appeler à la solidarité entre les peuples, dire qu’ils pourraient vivre côte à côte. Des voix qui peuvent rappeler à chacun qu’il ne s’agit pas là d’une guerre de religion ou d’ethnie mais bien d’une guerre menée pour les intérêts économiques des capitalistes les plus puissants.