Nyst se pâme devant le grand capital

Pierre-Frédéric Nyst, patron de l’Union des classes moyennes (UCM – syndicat patronal des PME) n’a pas assez de mots pour exprimer son amour du grand capital.

Pour cela, il propose de déréguler le droit du travail, de remettre en cause l’indexation et clame que les travailleurs s’en sortiraient mieux sans syndicat car ils pourraient mieux négocier avec leur patron !

Pour exonérer le grand patronat, il va jusqu’à affirmer que le départ du siège de Delhaize vers les Pays-Bas et la fermeture de Caterpillar c’est la faute… des syndicats !

Si les petits indépendants et les PME sont dans les difficultés ce n’est certainement pas la faute des travailleurs qui font tourner ces entreprises. Les responsables sont les actionnaires des banques et des grandes entreprises qui pressurent les petites en faisant monter leurs prix et en exigeant toujours plus de rendement.