Le Voka, l’organisation patronale flamande, s’est attaqué au droit de grève en exigeant un service minimum à Brussels Airport (aéroport de Bruxelles-National). Il affirme que chaque journée de grève coûte 25 millions à « l’économie nationale », et que « Bruxelles doit pouvoir compter toute l’année sur un aéroport fiable au service ininterrompu ».
Ce que les patrons appellent « l’économie nationale », ce sont les immenses profits qu’ils se font sur le dos des travailleurs. En tentant d’imposer un service minimum, ils voudraient continuer à commercer et à exploiter sans entrave.
Mais les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de voir leur droit de grève entravé. La grève est l’arme des travailleurs qui refusent de baisser la tête face à l’exploitation. Alors à bas le service minimum ! Vive les grèves des travailleurs de Brussels Airport et de tous les secteurs !