Le 26 juin, dans la ville allemande d’Essen en Allemagne, 4 000 personnes ont dû être évacuées pendant plusieurs heures. La raison : lors de travaux routiers près de la gare, les ouvriers ont trouvé une bombe non explosée de la deuxième guerre mondiale qu’il a fallu faire exploser, car elle était trop endommagée pour la désamorcer.
Un fait divers rare ? Pas du tout ! En 2022, 1 443 bombes ont dû être désamorcées, rien qu’en Rhénanie-Westphalie, en moyenne 5 000 par an pour toute l’Allemagne.
Rien que pour l’Allemagne, on estime qu’il y a encore aujourd’hui entre 100 000 et 300 000 munitions non explosées dans le sol.
L’Humanité a vraiment mieux à faire que d’ajouter des bombes aux bombes, mais chacun de ces engins mortels a rapporté aux industriels qui les ont fait fabriquer. Et eux ou leurs héritiers sont toujours aux manettes. Alors : guerre aux fauteurs de guerre !
Pendant ce temps, le ciel de l’Allemagne et de la Tchéquie était sillonné pendant 10 jours par 250 avions militaires venus de 30 pays membres et alliés de l’OTAN pour le plus grand exercice aérien et logistique que cette alliance militaire a jamais organisé. 10 000 soldats s’entraînaient ainsi à transformer le pays en une gigantesque base aérienne pour la guerre à venir.