Georges-Louis Bouchez (MR) et Nicolas Martin (PS) s’invectivent à l’occasion des élections communales mais, sur le fond, leur politique est la même. Chasser la population à faible revenu pour attirer des familles plus aisées.
Georges-Louis Bouchez ne s’en cache pas. Son fonds de commerce électoral, ce sont les attaques contre les allocataires sociaux, les pauvres, les sans-abris, les sans-papiers et les gens du voyage. Et quand il défend l’installation de sa colistière Julie Taton à Mons, il en profite pour étaler son mépris : « Julie ne vient pas à Mons pour essayer de toucher une allocation sociale, mais pour payer de l’impôt ».
Quant à Nicolas Martin, qui se prétend socialiste, les pauvres sont tout autant le problème. Depuis des années, la Ville de Mons dont il est bourgmestre harcèle les plus précaires, déclare leurs logements insalubres et les transforme en sans-abris.
Et s’il y a un problème de propreté publique c’est, dit-il, parce que les « gens insolvables ressentent un vrai sentiment d’impunité », vu qu’ils ne peuvent payer les amendes. Mais les sacs poubelles coûtent cher et pour éviter que les poubelles publiques ne soient remplies de déchets ménagers, la ville en a retiré beaucoup. Mais Martin se garde d’en discuter.