Jeudi 25 février, le nouveau président américain a ordonné des raids aériens dans le nord de la Syrie, à la frontière avec l’Irak, qui ont tué une vingtaine de personnes. Les dirigeants américains présentent ces tirs contre des milices pro-iraniennes comme une riposte après des attaques menées contre des intérêts américains en Irak.
Dix-huit ans après l’invasion de l’Irak par les troupes américaines, suivie de sa destruction méthodique et de l’instrumentalisation des divisions ethniques et religieuses, l’Irak et la Syrie sont ravagés. Des groupes armés rivaux, soutenus par les puissances régionales comme la Turquie, l’Iran ou l’Arabie saoudite, maintiennent la région dans une violence permanente.
Le premier responsable de ce désastre est l’impérialisme américain. Biden a remplacé Trump mais la politique des États-Unis et de leurs alliés européens reste la même.