Le 29 avril les assistants en médecine ont organisé une heure de protestation qui a été largement suivie pour dénoncer leurs conditions de travail.
Après leurs études, les médecins doivent faire un stage en hôpital pour pouvoir exercer, 3 ans pour être généraliste, 5 pour être pédiatre… Ces assistants en médecine ont alors un contrat de 48 heures pouvant aller jusqu’à 72 heures par semaine, le recours à la mutuelle dès le premier jour de maladie, sans droit de travailleur sous prétexte qu’ils sont encore en formation et pour un salaire de 2200 euros net par mois.
Les fédérations d’hôpitaux ont annoncé vouloir revoir ce contrat en supprimant la rémunération de garde et la rémunération des heures supplémentaires avant 60h/semaine, et de diminuer les jours de congés… La colère des assistants en médecine a éclaté à juste titre.
Ils dénoncent leur situation d’épuisement qui les empêche de bien soigner les patients, le manque de bras disponibles, l’impossibilité dans laquelle ils se retrouvent de suivre leurs cours. Et devant l’absence de résultat de leurs actions symboliques du 29 avril, ils ont décidé d’appeler à la grève totale à partir du 20 mai.