Soudeurs, tuyauteurs, monteurs métalliques… tous ces métiers sont classés comme « en pénurie ».
Pourtant, dans l’industrie et le bâtiment, c’est le règne de la sous-traitance et donc des contrats de courtes durées.
Résultat : les patrons tirent parti de la précarité pour ne pas payer l’intégralité des salaires. C’est si facile !
Souvent, les travailleurs ne reçoivent que très tardivement, après de nombreuses réclamations, leurs fiches de paye. Sur ces fiches, les nombreuses heures supplémentaires ne sont pas comptabilisées. Il faut prendre des photos en douce des feuilles ou les carnets de pointage pour pouvoir contester les calculs du patron.
Malgré cela, les travailleurs se retrouvent rapidement, même pour des contrats de quelques mois, à devoir réclamer des impayés pour des montants importants : 100 heures, 150 heures voire davantage !
C’est si fréquent que les organisations syndicales refusent d’entamer des démarches pour aider les salariés à récupérer des montants inférieurs à 1 000 euros.