En pleine crise énergétique, alors que la cherté de la vie frappe de plus en plus durement les classes populaires, on ne peut qu’être choqué par les profits records des groupes capitalistes. Dans le but d’apaiser la colère qui monte, les ministres et experts ont donc lancé le bal de rentrée des réunions pour « faire face à la crise énergétique ». Que ce soit lors du « kern énergie » ou du sommet européen extraordinaire de ce vendredi 9 septembre, on peut désormais entendre une série de discours sur « geler le prix du gaz », « limiter les revenus des groupes énergétiques » ou autres mesures censées soulager les ménages.
Le problème est que toutes les mesures prises reviendront à les faire payer d’une autre façon par la population. Car la véritable question est que, dans la richesse créée, la part qui revient aux travailleurs ne cesse de reculer au bénéfice du grand patronat. Quant aux profits, la véritable question n’est pas de les taxer mais de les confisquer au bénéfice de la collectivité.