Lundi 16 septembre, environ 5.000 travailleurs et militants syndicaux manifestaient à l’appel des syndicats. Outre des travailleurs d’Audi et des travailleurs sous-traitants menacés par la fermeture, des délégations d’autres entreprises étaient présentes. Les pancartes énuméraient les licenciements dans de nombreuses entreprises.
Entre travailleurs, les discussions tournaient autour de l’angoisse du chômage, des crédits à rembourser, des salaires insuffisants face à l’augmentation des prix, des conditions de travail déjà insupportables et qui vont encore s’aggraver, de l’avenir bouché pour les enfants. En lien avec la crise et les guerres aux quatre coins du monde. Et tous avaient entendu que le groupe VW envisage la fermeture de sites en Allemagne même, faisant fondre l’espoir d’un « bon plan social » à Bruxelles.